Classement des Universités par leurs publications en Eco et Gestion

Voici une synthèse de l'article Jean Michel Courtault sur la mesures des performances en publications des Université et écoles faisant de la recherche en éco-gestion. Pour ma part je trouve que mélanger Eco et Gestion est assez peu cohérent étant donné que la plupart des Universités sont spécialisée dans l'un ou l'autre, mais pas les deux !

http://www.educpros.fr/detail-article/h/f5132b007b/a/recherche-en-eco-gestion-un-nouveau-classement-des-ecoles-et-universites.html


PS : On remarquera que Clermont 1 (Le cerdi en gros) est 27ième

L'éco-gestion à Clermont 1 ne se limite pas au Cerdi ! A moins que les masters marchés financiers, gestion du patrimoine ou marketing (de très bonne qualité au demeurant) soient maintenant préparés au Cerdi...

Regrouper l'économie et la gestion n'est pas si idiot que ça, surtout dans le développement. La frontière entre les grands penseurs de l'économie et les petits grouillots de la gestion, si elle satisfait les économistes, est, dans les faits et sur le terrain, très artificielle. Il est vrai que les universités (et les esprits des universitaires) séparent ses deux "spécialités" n'est à mon avis pas une très bonne chose.

Le classement des "business schools" du Financial Times place les écoles françaises parmi les meilleures du monde (5 dans les 20 premières avec HEC en n°1). Le "retard français" dénoncé par l'article est donc tout relatif. On peut y comprendre qu'en France, nous sommes bon en gestion mais nuls en économie...

Non bien sur les masters en Gestion ne se font pas au CERDI...mais en ce qui concerne la recherche en gestion, elle est beaucoup moins développée, d'ailleurs Clermont 1 n'a pas de labo de gestion, elle le partage avec Clermont 2 et l'ESC, c'est le CRCGM (http://www.crcgm.fr/index.html). Et pour ce qui est des thèses par exemples, ils ont chaque années du mal à trouver des volontaires..ce qui n'est pas le cas au CERDI. Donc au final je suis pas convaincu que ce soit représentatif..même si c'est vrai qu'on peut rêver d'un monde ou les économistes travailleraient main dans la main avec les gestionnaire... ça reste marginal pour l'instant !

Les choses ont donc évolué depuis mon époque ou les candidats à la thèse d'économie avaient l'air mon nombreux.

Le monde où les économistes et les financiers-gestionnaires travaillent ensemble n'est pas un monde révé. C'est le monde réel ! Economiste de formation (estampillé CERDI), je travaille tous les jours avec des financiers-gestionnaires (même des banquiers et des experts-comptables !). Dans un projet, chaque "spécialiste" joue sa petite musique personnelle et c'est cette complémentarité qui est intéressante et fructueuse. En fait, je crains que cette "séparation" économie / finance-gestion n'ai cours que dans le monde universitaire et c'est bien dommage.

Comme quoi, ça fait toujours causer les classements...

D'ailleurs, le cursus du magistère inclus toujours si je ne me trompes des cours de compta analytique dont l'intérêt me paraît de plus en plus évident pour comprendre le comportement du producteur.

Encore un classement et la polémique qui va avec, .....
Je n'aime pas beaucoup les classements surtout ceux qui reposent sur les publications... Ce dogme de la publication est, à mon avis une véritable dérive.
Publier oui ! mais si c'est pour le simple plaisir de rajouter une ligne à son cv, je vois pas l'intérêt.... Les revues reçoivent de plus en plus de propositions d'articles (du coup la taille des publis se réduit...) et privilégient systématiquement les auteurs en vue ou les connaissances de l'équipe de rédaction...

Pour ce qui est de la frontière économie/gestion, elle me semble légitime et tout à fait compréhensible. Il existe de fortes divergences dans les sujets d'études (on rencontre cette difficulté pour trouver des sujets de journée transdisciplinaire chaque année....) Personnellement, je n'ai quasiment aucune compétence en gestion et j'avoue que compta et analyse financière me passent complétement au-dessus de la tête.

Un autre aspect m'énerve un peu, c'est celui qui consiste à dire que le nombre de doctorants est un indicateur de la qualité des labos.... Avoir beaucoup de doctorants peut simplement signifier que le comité des thèses inscrit facilement de nouveaux doctorants... et pas que la qualité de la recherche est excellente. On peut avoir une équipe resserrée qui marche bien et d'autres structures où il faut rappeler tous les matins son sujet de thèse car les gens ne se connaissent pas........

Enfin, une précision sur le centre de recherche en gestion de Clermont. Il fonctionne plutôt bien avec de bonnes thèses à la sortie et s'il ne fait pas remonter de sujets de thèse pour de nouveaux doctorants, c'est aussi parce qu'il n'est pas lancé dans la course au nombre de thésards et qu'ils ont plutôt tendance à privilégier la qualité, la faisabilité et la valorisation des thèses, un exemple à suivre à mon sens...;

Sans pour autant dénigrer les gestionnaire, il n'est pas faux de relever que ces derniers ont en général une activité de recherche moins intense que les économistes. Nombre d'entre eux consacrent une part non négligeable de leur temps à des activités de conseil notamment.

Activités de conseil qui sont, par ailleurs, nettement plus rémunératrices que les activités de recherche, .....

Il faut aussi noter que les revues de gestion sont peu connues ou, du moins, peu consultées par les économistes, ....

Et pourquoi pas, après avoir démoli le mur entre l'économie et la gestion, ne s'attaquerait-on pas à celui entre le conseil et la recherche ?

Il est courant que les chercheurs participant à des missions de conseil retravaillent leur production pour en sortir des papiers publiables dans des revues. C'est tout bénéfice pour le chercheur: il frotte ses concepts au monde réel dans des missions de conseil, accessoirement est payé pour ses prestations, et fait avancer ses recherches en publiant...

Tout à fait d'accord, mais cela soulève deux problèmes : premièrement celui des incitations à faire de la recherche (mais ce n'est pas un problème nouveau) et souvent celui de la confidentialité des données mises à disposition pour les missions de conseil, d'expertise...